Province Législature Session Type de discours Date du discours Locuteur Fonction du locuteur Parti politique Québec 41e 1e Étude des crédits du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie 2 juillet 2014 Yves Bolduc Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie PLQ Merci, Mme la Présidente. D'abord, je voudrais vous saluer, vous et votre équipe. Également, saluer mes collègues des deux oppositions, mes collègues du parti ministériel, avec lesquels j'ai l'occasion de travailler régulièrement. Je voudrais également saluer quelques personnes qui sont dans notre salle et qui vont m'accompagner. D'abord, à ma droite, Mme Marie-Ève Bédard, qui est ma chef de cabinet, la directrice du cabinet; à ma gauche, Mme Lise Verreault, qui est la sous-ministre en titre. Il y a également Mme Marie-Odile Koch, qui est la secrétaire générale du ministère; M. Normand Légaré, qui est responsable, tout comme sous-ministre adjoint au niveau des infrastructures, ressources informationnelles et relations du travail dans les réseaux; Mme Lise Lallemand, qui est aide financière aux études et gouvernance interne des ressources; et M. Pierre Boutet, qui est sous-ministre adjoint également, enseignement supérieur. Bien, c'est une équipe qui va me supporter, puis vous allez voir, au cours de la journée, je vais peut-être demander à ce qu'ils viennent compléter certaines informations, parce que l'objectif, c'est qu'on donne la meilleure information possible, la plus juste et en ayant des experts, je pense que c'est intéressant de pouvoir les faire participer. C'est avec plaisir que suis avec vous aujourd'hui, pour l'étude des crédits du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science. D'entrée de jeu, je tiens à rappeler, Mme la Présidente, que je cumule deux fonctions, soit celles du ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et celle de ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science. Enfin, il s'agit, en quelques jours, de ma deuxième étude des crédits, puisque j'étais aussi ici pour celle de ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. À cet égard, il m'est important de souligner qu'il n'y a pas eu de fusion entre ces deux ministères. Les deux ministères demeurent distincts. C'est une décision qui, d'ailleurs, avait été saluée par les réseaux d'enseignement supérieur. Je dois d'ailleurs avouer que je suis très enthousiaste de relever ces nouvelles fonctions dans des ministères dont les missions contribuent à l'avancement du Québec et qui sont d'une grande importance pour l'avenir de notre société. Aujourd'hui, nous allons nous pencher sur le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science. Comme vous le savez, la mission du ministère consiste à promouvoir l'enseignement supérieur, la recherche et la science. Ceci l'amène principalement à contribuer au développement et au soutien de ces domaines. Il encourage l'accroissement du niveau de scolarité de la population québécoise, tout en favorisant l'accès aux formes les plus élevées du savoir, et ce, partout au Québec. Ceci est possible, entre autres, grâce à l'offre de formation collégiale portée par le réseau des cégeps. En plus, pour favoriser l'accès aux études supérieures, les Québécois et les Québécoises peuvent aussi compter sur le programme d'aide… …et ce, partout au Québec. Ceci est possible entre autres grâce à l'offre de formation collégiale portée par le réseau des cégeps. En plus, pour favoriser l'accès aux études supérieures, les Québécois et les Québécoises peuvent aussi compter sur le programme d'aide financière aux études. D'ailleurs, notre Programme de prêts et bourses est l'un des meilleurs au Canada. À preuve, les droits de scolarité payés par les étudiants québécois sont les plus bas au Canada. Le Programme de prêts et bourses du Québec est plus avantageux que les programmes fédéraux et provinciaux ailleurs au Canada. Il accorde en moyenne davantage d'aide financière sous forme de bourses et moins sous forme de prêts que dans les autres provinces, cela est très avantageux pour nos étudiants qui se retrouvent avec moins de dettes à la fin de leurs études. D'ailleurs, l'endettement étudiant ici au Québec est le plus faible au Canada. Notre Programme de prêts et bourses fonctionne bien, il a fait ses preuves et contribue, année après année, à la réalisation des rêves de notre jeunesse, l'augmentation du taux de diplomation et l'amélioration de l'accès aux études supérieures. Il favorise ainsi l'accès aux formes les plus élevées du savoir à toute personne qui en a la volonté, et ceci j'en suis fier. L'action du ministère ne s'arrête pas là, que le ministre accorde aussi un soutien aux réseaux de recherche par l'intermédiaire des fonds de recherche. Je suis très enthousiaste de travailler avec les fonds de Société et culture, Santé, de même que Nature et technologies, ainsi qu'avec la communauté de chercheurs et d'étudiants-chercheurs pour augmentation la visibilité de ces équipes ici comme à l'étranger. Le Québec a su se positionner comme un joueur important dans le domaine de la recherche. D'ailleurs, la recherche fondamentale est réalisée en grande partie dans nos établissements d'enseignement supérieur. C'est là que les futurs chercheurs sont formés. En recherche, notre réputation n'est plus à faire, un grand nombre d'entreprises et de chercheurs ont élu domicile au Québec, et ce, dans plusieurs secteurs de pointe, par exemple, en oncologie, en neurologie et en génomique. C'est grâce à leur savoir-faire et à leur expertise de haut niveau que le Québec est devenu un pilier dans le secteur des sciences de la vie, non seulement en Amérique du Nord, mais aussi dans le monde. L'expertise de nos chercheurs dans ce domaine est reconnue. De plus, mon ministère maintiendra des liens constants avec le ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Exportation afin de s'assurer que la recherche et l'innovation demeurent fortement associées et que le Québec puisse continuer de briller à l'étranger. Je suis donc très fier de réaliser ces mandats en collaboration avec nos différents partenaires. Dès son entrée en fonction, le gouvernement dont je fais partie a conclu à la nécessité d'une gestion rigoureuse des dépenses, et le réseau de l'éducation doit aussi prendre des mesures appropriées en ce sens. Cette gestion rigoureuse est nécessaire, tous doivent faire des efforts. En éducation, nous travaillons étroitement avec nos partenaires pour atteindre cet objectif sans affecter les services aux clientèles. L'éducation est une priorité et doit le demeurer. Il s'agit probablement du premier déterminant de la santé de la population. En effet, les recherches prouvent que, plus les gens sont éduqués, plus ils sont en santé. Leurs conditions de vie s'en voient améliorées. Les investissements en éducation sont donc payants à long terme puisqu'on agit en prévention. De plus, la persévérance et la réussite dans les études contribuent à l'élévation du niveau général d'éducation de la société en plus de répondre à la demande de formation du marché du travail. La qualité de l'enseignement supérieur est un élément clé pour garantir le développement du Québec. Aussi, les études supérieures sont considérées comme l'un des moyens les plus efficaces pour favoriser l'égalité des chances. La diversité de l'offre de formation, l'encadrement offert aux étudiantes et étudiants, les ressources mises à leur disposition et les sommes investies en recherche permettent à une majorité d'obtenir un diplôme postsecondaire. À preuve, depuis 1990, la proportion des Québécoises et Québécois de 25 à 44 ans ayant obtenu un diplôme d'études postsecondaires, incluant un diplôme universitaire, a été forte progression. Elle est passée de 43,3 % en 1990 à 75,1 % en 2013. Voilà un signe de la santé de notre système d'éducation. En conclusion, Mme la Présidente, je crois que vous aurez compris que j'ai le privilège de me trouver à la tête d'un ministère qui joue un rôle fondamental dans l'accomplissement d'une mission qui l'est tout autant. Le savoir constitue le moyen le plus sûr de développer notre société, notre culture et notre économie. Il faut continuer d'innover, de faire rayonner et de faire évoluer le savoir au Québec, et le ministère que je dirige compte y contribuer au premier plan. Merci, Mme la Présidente.